Je n’ai plus peur de l’inconnu. Étrangement et paradoxalement, c’est finalement plus le connu dont je me méfie. Tous ces rouages auxquels on a pu s’habituer, alors même que dès le départ nous savions qu’il y avait un grain de sable. Se faire à nouveau confiance. Sentir et savoir ce qui est bon pour soi. Se reconnecter à une nature sauvage enrichie de la sagesse des expériences vécues. Se mettre à l’eau avec l’assurance de notre capacité à naviguer les courants. Rompre les amarres qui maintenaient à un ponton dont les piliers étaient en apparence en état, alors que sous l’eau se révélaient tous les dangers de leur absence de solidité. Ne plus être dupe. Se choisir capitaine et partir à l’aventure.