L’été dernier, je suis restée un long moment en arrêt devant ces deux rochers, dans une magnifique forêt primaire au Luxembourg. J’y voyais un baiser suspendu dans le temps entre deux personnages dont l’un des visages m’évoquait plus particulièrement celui d’un ogre vert accompagné d’un âne qui parle ! Comme un mouvement au ralenti, un élan, une intention, sans précipitation ni urgence. Tout en discrétion.
Ici encore, mes perceptions et mes projections me poussaient à me raconter des histoires et à en sourire.
Qu’est-ce que ce que je perçois m’apprend ou dit de moi ?
En imitant les actions des Êtres de la Création qui l’Enseignaient, elle pouvait s’abandonner à ce qu’elle éprouvait en leur étant semblable. Peu importait que son enseignant fût une plante, une pierre, un animal, un nuage, ou les Esprits du Vent ou de l’Eau. Comprendre leur langage lui prendrait du temps, mais plus elle leur serait semblable et mieux elle pourrait comprendre en quoi leurs vies étaient similaires à la sienne, et plus facile aussi il lui serait de connaître la façon de communiquer propre à chaque espèce.
Extrait de Celle qui parle à ses proches, Les 13 Mères Originelles, Jamie Sams (édition Véga)